“L’affaire des affiches” de Sciences Po Grenoble

Photo de l’une des affiches trouvées sur les murs de l’IEP Grenoble à l’aube du 4 mars 2021, photographiées, puis mises en ligne par l’UNEF Grenoble

26 réponses sur ““L’affaire des affiches” de Sciences Po Grenoble”

  1. Cher collègue,

    Je me suis fait taper sur les doigts par le recteur de l’Université du Luxembourg pour avoir heurté la sensibilité de certains étudiants dans un article publié dans la presse luxembourgeoise. Il s’agissait de la question des enfants intersexes et j’avais osé affirmer qu’il existait deux sexes. Cela n’a pas plu du tout aux transgenres qui cherchent maintenant par tous les moyens à me deplateformer, comme ils disent. Et le recteur les soutient.
    Il est important de résister et de ne pas être lâche, comme vous le dites dans votre livre que je suis en train de lire pour préparer une formation continue que je donnerai début février sur le wokisme.
    Bravo à vous pour votre ténacité et votre humour.

    Bien cordialement,

    Norbert Campagna
    Professeur-associé de philosophie
    Université du Luxembourg

  2. Hello Klaus,
    Ich bin Michel. Letzten Freitag, waren wir zusammen im col de la Croix de Fer gefahren.
    Heute, bin ich, auch mit meinem Rad, nach dem col du Télégraphe und dem col du Galibier gefahren. Ein schönes Stück !
    Die Folge auf franzôsisch… Lors de notre discussion, j’ignorais bien sûr que c’était toi la victime de cette insupportable histoire à l’IEP de Grenoble. Je connaissais l’affaire car je m’intéresse à l’actualité et en tant que prof ( même si je suis aujourd’hui à la retraite), je me sens concerné par tous les problèmes liés à la laîcité , à la liberté d’expression et plus généralement à la défense de nos valeurs républicaines. Je t’apporte tout mon soutien, même s’il ne peut être que moral, et bien sûr, j’achète ton livre. Je regrette que cette histoire se termine par ton départ à la retraite plus tôt que prévu. Cela signifie que malheureusement, “ils” ont eu le dernier mot. Je déplore aussi qu’un allemand qui avait choisi la France pour y travailler et y vivre soit aussi maltraité et aussi mal défendu. Bon courage Klaus

    1. Cher Michel,
      Quelle belle surprise de te lire sur mon blog! Et chapeau pour la montée du Galibier côté nord. Ein schönes Stück, en effet, je dirais, plus idiomatiquement: ein harter Brocken. Je ne l’ai pas encore faite cette année, il va donc falloir s’y coller.
      Très sympa, ton commentaire sur la petite histoire qui m’est arrivée dans mon IEP (où j’ai passé la plus grande partie de ma carrière de prof). Elle m’a occupé l’esprit une bonne année, il est vrai, elle a eu également engendré pas mal de conséquences dans ma vie, mais aujourd’hui, je l’ai presque oubliée, – dans le sens où elle ne me tracasse plus: c’est “ein harter Brocken” digéré, les blessures sont pansées. Et mes collègues – je parle de la minorité active et militante parmi eux – ils ne méritent pas qu’ils me gâchent davantage la vie. Ils sont incorrigibles dans leur égarements idéologiques et, hélas, perdus pour la cause de la raison (et de la science).
      Si tu lis mon bouquin, je serai heureux si tu pouvais me donnais un retour, y compris critique. Cela me ferait plaisir.
      Et au cas où l’an prochain tu reviens dans le secteur, tu pourrais m’écrire un message et on pourrait convenir d’une sortie en vélo en commun, pourquoi pas? Ou alors tu viens avec ta femme me rendre visite dans ma ferme d’alpage au-dessus de La Grave.
      Sur ce, je te souhaite une belle poursuite de tes / vos vacances dans nos belles Alpes, avec du beau temps et de belles sorties.
      Reste de bonne santé et donne-moi de tes nouvelles à l’occasion!
      Amicalement,
      Klaus

  3. A propos d’écriture inclusive, j’ai été voir le site de l’UNEF pour me rendre compte. En effet, ils en usent et abusent. Ça m’a donné envie de leur poser une question (mais je n’ose pas, ils pourraient se vexer) :
    Si vous entrez dans un magasin et que vous voyez une pancarte “interdit aux chiens”, pensez-vous sérieusement que vous pouvez entrer avec votre chienne ?

    (Hi hi, j’imagine la pancarte ainsi rédigée : “interdit aux chien.ne.s” !!)

  4. Cher monsieur Kinzler, la lecture de votre livre est instructive et inquiétante.
    Merci d’avoir raconté clairement et en détails ce qui se passe à l’IEP de Grenoble, dont je suis voisine, habitant St Martin d’Hères. Consternant, accablant, désolant. J’espère un sursaut démocratique, le retour aux valeurs universelles qui sont les nôtres.

    Ce que je voulais vous dire, surtout : comme vous ne citez pas, dans la bibliographie élargie, le livre de Mohamed Sifaoui , Les Fossoyeurs de la République – enquête sur l’islamo-gauchisme, je me demande si vous l’avez lu. Comme vous, il dénonce le terme d’islamophobie, cette notion inventée par une certaine gauche qui se fait l’idiot utile de l’islam politique, lequel, doucement et à bas bruit, a commencé à infiltrer la France. Alors, un conseil : lisez-le !

    Bravo pour votre courage, et merci.

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  6. Bravo et merci, M. Kinzler, pour votre courage et votre détermination à tenir tête à ces “ayatollahs en germe” comme vous le dites si bien dans votre livre. J’espère que ce dernier sera diffusé le plus largement possible et qu’il va réveiller les consciences. S’il y avait plus de gens comme vous, nous n’en serions pas là…

  7. Bonjour Monsieur Kinzler
    Nous avons déjà échangé et j’ai lu votre livre.
    Je vous ai envoyé un émail à l’issue de sa lecture, sauf que je m’aperçois que c’était à l’adresse mail que j’avais, à savoir à l’IEP de Grenoble, et je ne pense pas qu’elle soit encore à vous, malgré qu’elle est encore active…
    Pouvez-vous me le confirmer ? Peut-on vous joindre par mail ?
    D’avance merci
    Cordialement
    Pierre

  8. Je suis Kinzler…
    Ich bin Kinzler…
    Merci Monsieur Kinzler. Je ne peux pas ajouter grand-chose à tout ce qui a été dit, je ne peux qu’y applaudir.

  9. Je viens de lire votre livre Monsieur Kinzler et je comprends mieux quels tourments vous ont fait subir ce petit groupe de terroristes intellectuels qui vous ont pris pour cible, qui chassent en meute en s’encourageant mutuellement, en mettant en oeuvre les plus fourbes, les plus mensongères des manoeuvres.
    J’ai bien retenu la façon dont vous décortiquez judicieusement le concept d’islamophobie, ainsi que le principe de “Neutralité axiologique” emprunté à Max Weber auquel devrait s’astreindre tout professeur, faute de quoi on pourrait lui opposer le délit de “détournement de fonds publics”.
    Je n’aurais pas aussi bien formalisé et caractérisé le comportement de ces profs qui sont plus soucieux de faire avancer leurs propres idées que de faire avancer la connaissance.
    J’espère que vous allez bien, et que vous allez pouvoir rebondir. J’ai appris dans une video que vous retournez à l’IEP le 15 avril. Sans doute avec le coeur un peu serré (?) J’aurais une pensée pour vous vendredi prochain, et suis sûr que vous allez affronter cette journée avec le calme et l’esprit de liberté dont vous avez fait preuve jusqu’à aujourd’hui.

    Votre courage est une belle leçon de civisme.

    Alain Billiard

  10. Livre lu deux fois successivement dès sa réception le 3 mars…
    Quelle histoire ! Ce qu’elle dit de nous, de notre “civilisation”, de nos errances, est affligeant !
    Les petits compromis font les grandes lâchetés.
    J’ai honte pour la majorité des enseignants de cet institut, silencieuse quand elle n’est pas accusatrice. J’ai honte aussi pour le silence assourdissant de la corporation enseignante en général. Comment peut-on laisser de si faibles minorités prendre le pouvoir et semer la terreur idéologique, si ce n’est pour préserver son petit confort personnel ? Est-ce comme cela que doivent être formés les “élites” de demain ?
    Et je suis stupéfait de l’impunité de la direction de cet institut, malgré le rapport accablant qui pointe ses responsabilités. La vraie question est : qui pilote l’enseignement supérieur en France ? Le ministère ou les syndicats ?
    Quoi qu’il en soit, bravo encore pour avoir eu le courage de ne rien céder. C’est votre honneur, même si ce mot ne signifie rien pour vos opposants dans cette affaire !
    Je vous souhaite de retrouver très vite le plaisir de vos escapades montagnardes, qui vous aideront à aller de l’avant dans une nouvelle vie au-delà de l’obscurantisme ambiant !

  11. Bonjour
    Je viens de terminer votre livre, ravie d’avoir pu saisir le moment où vous le présentiez à la télévision, malheureusement trop sommairement entre deux attaques Russes. Et ravie aussi de tomber dessus dès le lendemain chez le libraire. N’étant pas critique littéraire je ne tiens pas à commenter le fond, qui m’a passionné mais simplement vous dire que j’ai apprécié votre érudition, votre humour, votre style fluide et ai été très touchée par votre histoire. Petite note d’espoir; le “woke”, c’est comme la drogue, certains s’en sortent (peu je vous l’accorde). Mais je peux vous citer l’exemple de ma fille, imbuvable, complètement inféodée à ces théories et pensées merdiques (au passage j’en ai pris pour mon grade; bourge, raciste, intolérante…. je suis passée du statut de mère à celui d’épouvantail), qui après qqs voyages en solitaire, revient la cervelle nettoyée, souriante, ouverte et surtout dans un complet rejet de toute cette sauce aigre et indigeste. Merci pour votre beau témoignage et désolée que votre brillante carrière finisse ainsi.

  12. Je pense que le but de ce blog est de pouvoir échanger avec son auteur, c’est pourquoi, après une relecture de cet ouvrage, je souhaite partager une série d’observations. Tout d’abord bravo pour le ton drôle et réaliste de l’histoire.

    Deuxièmement, je crois que le problème ne commence pas en décembre 2020 ni avec les événements de mars 2021, comme l’indique également le rapport de l’IGESR.

    Si ce phénomène se produit c’est qu’avant Klaus ou Vincent beaucoup d’autres personnes avaient déjà été purgées de cette institution sans réaction de personne, comme dans d’autres universités, malheureusement ce n’est pas le seul endroit où cela se produit.

    La peur généralisée, la honte de la victime de raconter ce qui lui arrive et le phénomène classique de harcèlement moral vertical et horizontal au travail l’expliquent donc.

    A mon avis, il y a deux éléments conjoncturels qui ont contribué au succès médiatique miraculeux dans cette affaire : sans doute le courage de Klaus de parler publiquement, et le contexte politique controversé de l’islamophobie et social avec la fin tragique que l’on connaît déjà du professeur d’histoire.

    Mais au-dessus de l’idéologie, de la problématique de chacun il y a la liberté d’expression à faire prévaloir. Si nous ne développons pas la solidarité, nous sommes perdus, car comme l’a écrit le Pasteur Martin Niemöller :

    “…Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. “

  13. Bonjour Klaus, je viens de faire une première lecture de ton livre. Il est sans doute très intéressant. Seul une remarque pour comprendre la deuxième guerre mondiale il ne faut ne pas oublier les préliminaires de la guerre d’Espagne.
    Bien à toi
    A+

  14. Félicitations pour avoir résisté à la Cancel culture et au stalinisme intellectuel qui nous étouffent. L’islamo-gauchisme est le pire des extrêmistes actuellement : il neutralise toute discussion et remise en question en censurant, ostracisant, excluant. C’est le parodoxe de ceux qui sont dans l’inclusivité. Il y a des sujets tabous : impossible de critiquer l’islam, impossible de rappeler que les femmes et les hommes sont des réalités biologiques (et psychologiques!), il n’y a pas que la construction sociale…. En tout cas, on devrait pouvoir en discuter…Mais nous sommes muselés….Klaus Kinzler a soulevé l’un de ses tabous et a payé le prix fort pour son courage, face au conformiste intellectuel et à la lâcheté. La bonne nouvelle, c’est qu’il ait sorti un livre de cette épreuve !

  15. Gut, dass es solche Professoren wie Sie gibt. Ich bin Lehrerin in einem frz. Collège und bin oft geschockt, wie man einer “Mainstream-Ideologie” so viel Raum lässt.
    Machen Sie weiter so!

    1. Quand la liberté d’expression est en danger, la vie est en danger. Il est donc de mon devoir en tant que simple citoyenne de protester contre des pratiques qui vont à l’encontre des lois de la République. Mon soutien total va au professeur Klaus kinzler et son courage mérite d’être cité en exemple pour nous tous.

  16. Cher Professeur,

    Merci de vos réponses au grand-père d’un de vos anciens élèves qui m’avait alerté sur les agressions infâmes dont vous étiez l’objet. Je vais sans délai réserver quelques exemplaires de votre livre. Puisse-t-il contribuer à lutter contre cette “cancel culture” qui gangrène l’Université.
    J’envisage, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, de proposer à la Société des Agrégés, de faire une présentation de votre ouvrage dans une prochaine parution de “L’Agrégation”.
    Bon courage !

    1. Merci de votre message, cher collègue (à la retraite, je suppose). Pas d’inconvénient quant à une présentation du livre dans “L’Agrégation”, au contraire.
      Bien cordialement

  17. Nous sommmes plus nombreux que vous ne le pensez, cher collègue, à partager vos/nos convictions républicaines: vous soutenez courageusement l’Université française et la RF. Ne savent-ils pas ce qu’ils vous doivent? Vous êtes un exemple de persévérance pour nous tous/toutes. A l’ÉTAT de soutenir un enseignant exemplaire qui LE soutient!

  18. Moi non plus !
    Et sans doute d’abord, comme vous, grâce à la diligence de la police.
    Impatient de lire votre témoignage qui va mettre encore une fois en lumière la démission d’une partie de nos représentants.

  19. Bravo pour votre courage. L’attitude inqualifiable de la directrice de l’IEP et ce qu’il faut bien appeler la lâcheté de Mme Vidal, du gouvernement et de beaucoup de responsables politiques et des medias devrait tous nous faire réfléchir sur les problèmes graves que posent l’islamo gauchisme aujourd’hui. Une journaliste a du etre mise sous protection policière récemment pour avoir fait un simple reportage à Roubaix. Ces extrémistes menacent nos libertés fondamentales à commencer par la liberte d’expression, la liberte d’enseigner ou la simple liberté de discuter. Nous devons résister à cette soumission. Je suis un ancien Sciences Po et je suis triste de constater que par son incapacité de gérer correctement son établissement la directrice de Sciences Po Grenoble a gravement porté atteinte à l’image et à la réputation de tous les Instituts de Sciences Po en France. Elle devrait avoir honte de ce qu’elle a fait.

  20. Félicitations Monsieur d’avoir eu le courage d’affronter l’hydre islamo gauchiste.
    Nous sommes très nombreux à partager vos idées qu’il est de bon ton, aujourd’hui de dénigrer, nier.

    Continuez votre combat qui est le notre.

    Respectueuses salutations.

  21. Quel courage notre ami Kinzler!
    Il faut lire cet ouvrage et conseiller de le lire. N’en déplaise à Mme Vidal ou à la pseudo-directrice de Sci Po Grenoble…
    Je suis Kinzler!

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